Clients virtualisés : les entreprises veulent le beurre et l'argent du beurre
Commandité par Intel et Citrix, un sondage montre que les entreprises aspirent à un "PC virtualisé" qui aurait tous les avantages des postes d'aujourd'hui, mais sans les inconvénients.
Une étude sur la virtualisation des postes clients, conduite à la demande d'Intel et de Citrix auprès de quelques centaines de décideurs informatiques américains en 2007 et 2008, indique que la stratégie de ces deux fournisseurs correspond à leurs attentes. Le contraire eut été étonnant. L'enquête souligne aussi que les gestionnaires de parc attendent avant tout de ces approches un meilleur contrôle du poste client. Le streaming d'OS et d'applications ne séduit guère L'enquête a le mérite d'embrasser la diversité des approches techniques désormais incluses dans la notion fourre-tout de "virtualisation des postes clients". Depuis que ce vocable est à la mode, s'y trouvent regroupés les "terminal services", les services hébergés, les flux (streaming) d'applications et de systèmes d'exploitation ainsi que la virtualisation du poste client proprement dit. C'est cette dernière approche, alors que la décevante croissance des autres est loin d'indiquer une généralisation de leur adoption, qui semble recueillir le plus de suffrages pour l'avenir. On notera, en particulier, que le streaming d'applications n'a connu que 1% de croissance entre 2007 et 2008. Les entreprises veulent des postes "virtualisés" qui auraient tous les avantages des micros, y compris la portabilité, mais sans les inconvénients. Ces contraintes d'administration et de sécurisation qui plombent les budgets des DSI. Ca tombe bien. Tant Citrix, en association avec Intel, que VMware et d'autres oeuvrent à produire des hyperviseurs de type 1 (natif) pour poste de travail. C'est sur cette brique de base que se construira ce que l'étude appelle des "client-based virtual containers". A la différence de ceux pour serveurs, les hyperviseurs de type 1 pour postes de travail doivent intégrer des fonctions complexes pour, en résumé, gérer l'interopérabilité des données entre les OS présents et supporter le partage de l'affichage avec, en sus, la contrainte d'interagir avec les couches basses des micros (interface USB, etc.) et de s'adapter à une foultitude de drivers. Ces postes de travail d'un nouveau type présenteraient l'avantage de faciliter tant la vie de leurs utilisateurs que de ceux qui les administrent.