Clearstream, club de hackers
Une « révélation » d'une source « anonyme mais généralement digne de foi » laissait entendre à nos confrères du journal Wired que les fichiers trafiqués de l'affaire Clearstream l'auraient été (trafiqués) lors d'un hack ayant touché la banque Luxembourgeoise. Une hypothèse bien pratique pour éluder le problème d'un Imad Lahoud refusant de porter le chapeau des modifications desdits fichiers. Ceci n'est jamais qu'un bruit de plus dans cette affaire rocambolesque et fumeuse. Hackers encore, mais cette fois dans l'entourage de Denis Robert, le journaliste qui mit l'affaire au grand jour. Lors de la rédaction de son dernier livre -Clearstream, l'enquête-, l'auteur n'utilise plus que des clefs USB pour expédier les chapitres successifs à son éditeur. « Tous nos mails étaient piratés vraisemblablement par les hackers embauchés à Eads » écrit Robert sur son blog. Magistrale opération d'intoxication ou véritable scandale de trafic d'influence ? Comme le rappellent l'article de Wired et les péripéties de Denis Robert, les procès, les menaces, les tentatives d'intimidation pleuvent sur les journalistes qui tentent de parler de « l'affaire ». Si véritablement Clearstream n'est qu'un « bidon » électoralo-financier, une affaire montée de toute pièce, pourquoi alors cette avalanche d'attaques en diffamation ?