Cisco dévoile de nouveaux serveurs UCS dotés de la technologie flash
Cisco ne perd pas de temps, au mois d'octobre dernier il achetait Whiptail, aujourd'hui il a déjà intégré ses technologies. De quoi progresser sur le marché des serveurs pour centres de données, où il est entré en 2009 et revendique 20 000 clients pour sa gamme UCS.
Cisco vient d'annoncer la seconde génération de solutions de serveurs UCS pour data centers. Elle intègre des mémoires flash qui réduisent le temps d'accès aux données et la consommation électrique. Parallèlement, le constructeur a amélioré sa plate-forme de gestion de l'UCS et étendu sa gamme de commutateurs Nexus pour data centers, couvrant les couches d'accès et les petits coeurs de réseau.
Les nouveaux serveurs UCS (Invicta Series) sont dotés de mémoires flash, le fruit de l'acquisition, fin 2013, de la société Whiptail. Selon Cisco, ce type de mémoire extrait, intègre et analyse les données dix fois plus vite que les solutions traditionnelles, supprime les goulets d'étranglement entre serveurs et mémoires et compresse plus vite les fichiers vidéos. « C'est une bonne étape pour Cisco dans le stockage. On en a de plus en plus besoin avec la convergence et le software-Defined IT », affirme Henry Baltazar du Forrester Research.
Un serveur pour de grosses puissances de traitement
La nouvelle offre comporte également le boîtier Invicta C3124SA, propre aux environnements de taille moyenne, capable de traiter 250.000 entrées-sorties par seconde (I/O) et une bande passante de 1,9 Go/s. Elle comprend également l'Invicta Scaling System, un serveur en rack, adaptable en capacité, avec 4 millions I/O par seconde et 40 Go/s. Il s'intègre au système de gestion UCS Director. Ses caractéristiques le destinent aux tâches gourmandes en puissance de traitement, telles que la virtualisation du poste de travail et le calcul hautes performances.
Cisco a également annoncé des nouveautés dans l'UCS Director, comme l'extensibilité et la prise en charge d'environnements hétérogènes. À la différence de l'UCS Manager, qui ne contrôle qu'un seul domaine, l'UCS Director couvre l'infrastructure IT convergée, incluant les serveurs HP, Dell et IBM, les équipements de Brocade et de F5, ainsi que l'hyperviseur Hyper-V de Microsoft, en plus de ceux de VMware. Un kit de développement permettra de l'enrichir de logiciels tiers.
Une nouvelle gamme de commutateurs
Par ailleurs, côté commutateurs, Cisco a sorti la gamme Nexus 7700, à six slots, occupant 9RU, visant les petits coeurs de réseau, la couche d'agrégation et l'interconnexion d'applications dans le data center. Le 7706 offre une capacité de commutation de 21 Tbit/s, 192 ports Ethernet 1/10 Gbit/s, 48 ports 40 Gbit/s et 9 ports 100 Gbit/s.
Cisco a aussi dévoilé un module 10G "F3", toujours pour les Nexus 7700 qui entrent dans les architectures core, spine, lea. Il convient à l'interconnexion de data centers et à la connectivité SAN. Il est compatible OpenFlow, Cisco onePK (l'OpenFlow version Cisco), Python et les API XML, tout en consommant 35% de moins que les modules "F2" modules des Nexus 7000.
Cisco a même ajouté au commutateur virtuel Nexus 1000V la compatibilité OpenStack et l'hyperviseur KVM (en plus de VMware et d'Hyper V). Son contrôleur APIC (Application Policy Infrastructure Controller) accueille désormais des applications tierces et compte de nouveaux partenaires, parmi lesquels A10 Networks et Palo Alto Networks. Son programme ACI (Application Centric Infrastructure) est désormais compatible avec l'hyperviseur KVM.