Chez France Télécom, un collectif recherche le soutien des élus
Les restructurations et transferts d'emplois qui découlent du programme de transformation Next lancé par France Télécom - 22 000 postes supprimés sur 3 ans - ont conduit les salariés des sites menacés de fermeture, à se mobiliser autour d'un collectif. A Alès (Gard), 40 des 120 salariés vont devoir accepter de travailler à Montpellier ou Nimes. La fermeture du site de Castres (Tarn) pourrait entraîner le transfert de 30 emplois sur Albi. Idem pour Morlaix (Finistère) et ses 28 salariés qui seront déplacés à Brest. Du coup «les40dales », « les30decastres » et «les28demorlaix » se sont regroupés sur leurs blogs respectifs, pour obtenir le soutien des élus. Une initiative payante puisque, selon le site des syndicats d'entreprise Miroirsocial, le député du Tarn, Patrice Folliot, se serait interrogé sur la responsabilité de l'Etat, en tant qu'actionnaire de France Télécom, au regard de la cohérence avec la politique d'aménagement du territoire. Il aurait demandé au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi d'intervenir « auprès de la direction de l'opérateur télécoms afin que s'engagent d'effectives et constructives négociations sur le devenir de ce site de Castres. » Dans un courrier adressé au président de France Télécom, Marylise Lebranchu, députée du Finistère et vice-présidente de la région Bretagne, aurait estimé que le choix de fermer ce site semblait relever uniquement d'un objectif financier visant à réduire les dépenses. Seule, la direction territoriale de la région Sud n'entendrait pas faire marche arrière, pour le site d'Alès, rapporte Miroirsocial.