Chasser les terroristes à l'odeur
Il est, en théorie, possible de détecter certaines maladies -mêmes psychiques- en analysant l'haleine des patients, elle-même modifiée par un déséquilibre hormonal. Il est, toujours en théorie, possible de détecter la présence d'un explosif par la simple émanation de certaines odeurs excessivement ténues. Idem pour la présence de gaz toxiques inodores à l'humain. Hélas, le passage à l'application pratique exigerait que l'on puisse fabriquer des chromatographes en phase gazeuse à la fois portables et précis. C'est pourtant possible, pensent des chercheurs de Georgia Lab. Dans un article publié par USA Today, un groupe de scientifiques aurait découvert qu'une variété de guêpes pourrait être dressée afin de signaler la présence même ténue (4 parties par milliards) de corps chimiques dans l'air. La plus petite odeur serait alors signalée à moindre frais, le dressage des insectes étant paraît-il assez rapide. Il est à noter que le mot anglais pour guêpe est Wasp. C'était également le surnom que l'on donnait aux auxiliaires féminines de l'armée de l'air britannique durant la dernière guerre (Women Airforce Service Pilots). Si seulement les ZDE et les virus pouvaient dégager un relent quelconque, l'usage intensif de ces auxiliaires un peu particuliers nous ferait du firewall butineur à pas cher.