Cas d'entreprise: SFR battu par le challenger myStream au Groupe Ridoret
Le Groupe Ridoret, spécialiste de la menuiserie, a réduit ses coûts télécoms de 20% et amélioré le débit de raccordement de ses sites en basculant de SFR au challenger MyStream. Les liens sont doublés par sécurité.
Pour une entreprise, les effets de la concurrence dans les télécoms sont d'autant plus bénéfiques que l'entreprise se répartit sur plusieurs sites. C'est le cas du groupe Ridoret, spécialiste de la menuiserie PVC, bois, aluminium, pour les particuliers ou les professionnels.
Le groupe Ridoret est présent sur 5 usines et 24 agences en France, sur une zone allant de Bordeaux à Lille. Le groupe compte 600 salariés dont 150 sont affectés à la fabrication. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2011.
En changeant de prestataire télécoms, « le groupe Ridoret a réduit ses coûts d'environ 20 % », estime Xavier Pringalle, responsable Service Informatique, du groupe Ridoret. En matière de connectivité, les sites ont pu accéder à des liens à 2 Mbit/s, via une négociation avancée avec France Télécom afin qu'il équipe ses DSLAM saturés. Le lien du siège vers les autres sites est passé de 10 Mbit/s à 50 Mbit/s, grâce à l'usage de la fibre optique.
Depuis plusieurs années, la société faisait appel aux services de SFR pour interconnecter ses sites. Arrivant en fin de contrat télécoms en mars 2011, le groupe a lancé un appel d'offres qui comprenait des exigences supplémentaires par rapport au cahier des charges initial.
Photo : Didier, Matthieu, Jean-Baptiste et Daniel Ridoret du Groupe Ridoret.
Lors de l'appel d'offres, un des objectifs était de mettre en place des doubles liens télécoms entre les 5 usines afin de doper la sécurité et de faire en sorte que les usines soient équipées de deux liens de taille identique et de même qualité en cas de secours.
Autre demande, la mise en place d'un système VPN pour les nomades et qui soit compatible avec des systèmes autres que Windows avec une garantie de débit et de temps de rétablissement.
Le parc informatique de Ridoret reste modeste avec 400 postes de travail sur l'ensemble des usines et des agences. Le service informatique gère la maintenance et les réseaux du groupe. Une équipe projets développe des logiciels spécifiques et intègre des progiciels. Trois techniciens assurent l'assistance aux utilisateurs et l'exploitation du système d'information.
Démarré en juillet 2011, le déploiement a été progressif. Le siège a été raccordé en fibre optique ce qui a permis de déployer les autres sites les uns après les autres selon les liens disponibles.
Une procédure de tests a été mise en place sur un site puis l'opérateur retenu a opéré une bascule vers le système VPN. Quelques difficultés sont apparues, notamment pour l'accès des appareils mobiles sur le réseau VPN et sur les règles de priorisation des flux avec les opérateurs mais en novembre 2011, le réseau était opérationnel.
Techniquement, près de 90% des sites sont équipés d'au moins de liens à 2 Mbit/s de débit et disposent d'une redondance des liens sur les liens industriels. Trois sites n'ont pu bénéficier que d'un débit de 1 Mbit/s.
Dans le futur, le groupe Ridoret envisage de mettre en place une messagerie collaborative sur l'ensemble des sites.
Trois fournisseurs ont répondu à l'appel d'offres. C'est la société MyStream qui a été retenue.
