Ça piétine toujours dans les femtocells
Les incertitudes restent multiples autour de la technologie femtocell. Des problèmes techniques demeurent et le modèle économique est une inconnue.
Les femtocells peinent à décoller. Il n'existe pour l'heure que deux opérateurs dans le monde ayant lancé des services femtocell, Softbank au Japon, et Starhub à Singapour. La technologie femtocell consiste à installer des mini stations de base 3G (de la taille d'un boîtier ADSL) chez les particuliers. Ces mini stations de base servent à doper la couverture des réseaux cellulaires et à acheminer les appels mobiles effectués à proximité via la liaison internet à haut débit de l'appartement ou de la maison. Les améliorations apportées par les femtocells en termes de couverture radio iraient d'un facteur 10 à 100 selon les aficionados de cette technologie. Les problèmes d'interférence avec les stations de base des opérateurs auraient été réglés mais pour autant les autorités de régulation des télécoms nationales ne seraient toujours pas rassurées. « Je pensais qu'il y aurait plus d'activité autour du femtocell en cette fin d'année 2008. Mais il reste des problèmes techniques à résoudre. Sans parler du modèle économique : qui va vendre les femtocells, à qui et à quel prix ? » résume l'analyste Richard Webb d'Infonetics Research. Photo : un boîtier femtocell (D.R.)