Avec la virtualisation, les politiques de licences doivent changer

le 05/07/2007, par Marie Caizergues, Infrastructure, 291 mots

Si une salle de serveur sur quatre fait appel à des techniques de virtualisation, les éditeurs de logiciels n'en tiennent pas suffisamment compte dans leurs politiques de licences, selon Burton Group.

« L'évolution des serveurs se dirige vers une infrastructure mobile libérée des dépendances matérielles. Quand on en vient à la virtualisation, les éditeurs devraient fournir des termes de licences explicites pour les environnements virtualisés », remarque Chris Wolf, analyste senior chez Burton Group. « Ce serait une faveur pour tous les acteurs du marché d'avoir une politique de licence clairement établie. » En effet, d'après les résultats de son cabinet, désormais 25% des salles de serveurs contienne des éléments virtualisés qu'il est difficile de comptabiliser. Chris Wolf prend pour exemple Microsoft, qui a pourtant changé ses règles de licences pour passer d'un décompte par installation à un décompte par instance. Sa politique reste peu claire notamment sur le point des migrations « live » (ou VMotion). Si on lit simplement la licence, ces migrations ne peuvent s'effectuer qu'une fois tous les 90 jours, ce qui représente une gêne lors de la maintenance des serveurs physiques. En pratique, tout dépend de la version de Windows Server installée sur le serveur de départ et celle d'arrivée : certaines combinaisons des deux permettant des migrations sans restriction. « Les licences devraient être basées soit sur la machine physique soit sur la machine virtuelle. Cela frustre les utilisateurs qui veulent passer à la virtualisation lorsqu'ils doivent reprendre une à une leurs applications et savoir s'ils sont toujours en règle avec la politique de licence ou non », estime Chris Wolf. Pour faire avancer les choses, l'analyste conseille aux utilisateurs d'utiliser la technique commerciale de RFP (Request for Proposal) pour faire plier les éditeurs, en incluant une politique claire de licence dans leurs cahiers des charges.

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