ATT veut son livre électronique pour accroître ses revenus
L'opérateur américain ATT veut accroître ses revenus tirés de la donnée mobile. Il anticipe un monde où tous les équipements communiquent sans fil. L'opérateur porte ses espoirs sur le livre électronique tel que créé par Amazon.
ATT met le turbo pour développer une activité autour des nouveaux terminaux tels que les livres électroniques. Glenn Lurie président de l'activité des « terminaux émergents » (un titre original) chez ATT Mobility, s'est exprimé le mardi 2 juin, lors du salon Connections consumer electronics, à Santa Clara (Californie). Il a confirmé qu'ATT veut absolument un terminal qui puisse concurrencer le livre électronique d'Amazon, le Kindle. Ce livre utilise le réseau 3G de Sprint, mais sans que l'utilisateur paie Sprint en direct. Vous découvrirez les nouveautés du Kindle DX en 1 mn 34 secondes en regardant la vidéo ici. Mais pour cela l'opérateur américain doit aussi trouver de nouveaux modèles de facturation de ses clients, a déclaré Glenn Lurie. Il faut s'adapter aux modes de consommation du haut débit mobile sur des terminaux de type netbook, a affirmé le responsable. L'abonnement actuel proposé par ATT est de 60 $ pour 5 Go, mais l'opérateur a aussi testé un forfait à 40 $, dont les résultats l'ont satisfait. Glenn Lurie ajoute que les clients devraient aussi pouvoir accéder au service sur la base d'une facturation à la journée ou à la session. Amazon a présenté son nouveau livre électronique le Kindle DX il y a un mois, le 6 mai. D'autres dispositifs vont arriver qu'il faudra raccorder au haut débit sans fil (cellulaire ou Wifi), tels que les appareils photo, les GPS, les consoles de jeux, les cadres photo électroniques, les lecteurs MP3 et vidéo, les terminaux de jeux embarqués dans les voitures et les livres électroniques. Glenn Lurie cite l'exemple d'un collier de chien permettant de retrouver l'animal s'il s'est perdu, en suivant le signal émis (un produit qui n'existe pas, tempère-t-il toutefois) « Faire payer 10 $ sur la facture mobile de l'abonné pour un tel service serait inadapté ». Photo : Glenn Lurie, président de l'activité des « terminaux émergents » chez ATT Mobility, lors de son exposé mardi 2 juin.