Air Liquide monte en puissance dans la simulation numérique
Air Liquide est l'un des groupes industriels les plus discrets en France. Il est présent dans 80 pays avec 46 200 collaborateurs. La société poursuit sa stratégie d'innovation malgré un marché sous pression.
Elle vient d'investir dans un calculateur d'une puissance de 15 TFlops, installé dans son centre de recherche Claude-Delorme situé à Paris-Saclay. Le nouveau système doit aider les scientifiques du groupe à élaborer de nouvelles solutions pour leurs clients.
Le serveur de calcul d'Air Liquide intègre plusieurs centaines de coeurs Xeon et 2,3 To de mémoire. Les processeurs sont les nouveaux Xeon E5-2670 d'Intel avec une infrastructure Infiniband FDR non bloquante de Mellanox.
« Les besoins en calcul à haute performance sont en constante augmentation dans notre secteur d'activité » déclare Frédéric Camy-Peyret, directeur du programme R&D modélisation et simulation numérique pour Air Liquide.
L'objectif est d'accélérer l'innovation dans les domaines de l'énergie, de l'environnement et de la santé. « Les simulations sont toujours plus fiables et détaillées » ajoute-t-il. Les applications concernent la mécanique des fluides et la modélisation moléculaire.
La simulation numérique sert à comprendre, prédire et optimiser les procédés d'Air Liquide et ceux de ses clients, et ouvre de nouvelles voies pour les gaz pour l'industrie, la santé et l'environnement.
« Nos chercheurs font de plus en plus de simulations et génèrent des données de plus en plus volumineuses. L'importance de l'accès aux fichiers devient aussi prépondérante que la puissance de calcul brute » conclut Frédéric Camy-Peyret. Le calculateur est d'origine SGI, un fournisseur historique d'Air Liquide.
Photo : Frédéric Camy-Peyret, directeur du programme R&D modélisation et simulation numérique pour Air Liquide.