Aéroport : voie rapide pour les possesseurs de mobiles NFC
Les passagers vont peut-être pouvoir filer à travers les aéroports comme jamais auparavant grâce à la technologie NFC qui commence à intégrer les terminaux mobiles (le Samsung Nexus par exemple). SITA, une entreprise spécialisée dans les technologies d'aéroport, a dévoilé cette semaine un système qui utilise la technologie de communication en champ proche (NFC, "near field communication") pour remplacer les cartes d'embarquement en papier ou électroniques.
Les puces NFC, dont les téléphones portables sont de plus en plus équipés, sont capables d'envoyer des informations à des courtes distances en utilisant les ondes et sont présentées par beaucoup comme un possible mode de paiement. La société SITA estime toutefois qu'une autre utilisation de cette technologie pourrait aider les aéroports avec des voyageurs qui se serviraient de leur téléphone portable équipé d'une puce NFC pour embarquer à bord d'un avion de façon beaucoup plus rapide qu'aujourd'hui.
Encore un concept pour l'instant
L'entreprise pense que les passagers pourront bientôt se contenter de passer leur téléphone portable au-dessus d'une borne, que ce soit à l'enregistrement, à la dépose des bagages, dans les salons des compagnies aériennes ou à l'embarquement -- peut-être même sans allumer leur téléphone et probablement sans la fameuse connexion data qui impose jusqu'à présent beaucoup de limitations aux applications mobiles de compagnies aériennes disponibles sur le marché.
"Cette technologie a le potentiel de supprimer les aspects problématiques de l'usage de téléphones portables en avion", affirme la société SITA. "Aujourd'hui, les passagers sont réticents à utiliser les cartes d'embarquement en codes-barres 2D en raison de leur complexité, des risques potentiels quant à leur fiabilité et de leurs craintes de problèmes liés à la batterie ou à la connexion data". Même s'il ne s'agit pour le moment que d'un concept, l'entreprise SITA prédit que jusqu'à 80% des cartes d'embarquement pourraient être lues sur un téléphone portable d'ici à 2018.