Accès distants : priorité à la sécurité et à la qualité des réseaux mobiles
Dans leurs stratégies d'accès distants, les grandes entreprises sont freinées par « la remise en cause de la politique de sécurité ». Plus de la moitié d'entres-elles considèrent qu'il s'agit d'un obstacle très important. C'est ce que reflète une large étude du cabinet d'études IDC, sponsorisée par Citrix, et intitulée « Infrastructure et stratégie d'accès, au coeur de la création de valeur de l'entreprise ». Au total, 200 grandes directions informatiques (entreprises de plus de 500 salariés) ont été interrogées au cours du mois de mai 2006. A suivre, parmi les obstacles cités, reviennent les problèmes de synchronisation des PC et des PDA, les coûts de gestion et de maintenance du parc, les coûts des réseaux de transport et la complexité d'administration des accès mobiles. Quoiqu'il en soit, 89% des grands comptes ont d'ores et déjà mis en place une politique d'accès distant au S.I., en priorité en mobilité interne (environ 60%) et en mobilité externe (plutôt dans les grandes entreprises, à 53%). Peu mettent en place des solutions pour leurs clients, fournisseurs ou partenaires. Et si ce type de solution est envisagé, c'est plutôt dans les très grandes entreprises. Parallèlement aux obstacles de mise en oeuvre de solutions d'accès distants, les entreprises sont confrontées à des problèmes de qualité des réseaux (qualité et disponibilité des données et des applications). Elles sont aussi très attentives à la sécurisation des flux de données, à l'identification des utilisateurs et à la gestion des droits. Le sponsor sera donc heureux d'apprendre que, fort de ce constat, les entreprises « réfléchissent de manière croissante à l'opportunité d'une infrastructure d'accès reposant sur une architecture client léger ».