7000 utilisateurs jugent Ubuntu Server adapté aux applications critiques
Près de 7000 utilisateurs de la version serveur d'Ubuntu ont répondu à l'appel de Canonical pour décrire l'usage qu'ils avaient de cette distribution.
Canonical, bras commercial de la distribution Linux Ubuntu, diffuse une photographie des utilisateurs de la Server Edition (Ubuntu 8.xx LTS, Long Term Support). Elle tend à montrer qu'Ubuntu, malgré sa jeunesse, s'est hissé à un niveau suffisant pour revendiquer un rôle au coeur du système d'information. 6 800 sociétés, dont 55% Européennes, ont spontanément répondu à un sondage coproduit par la société d'étude Redmonk. Leurs réponses ne sont donc pas "représentatives" dans l'acception habituelle du terme, mais constituent un intéressant point de vue de la part d'entreprises équipées pour la majorité d'entre elles d'une cinquantaine de serveurs et, étant donné le type de produits en cause, disposant d'une DSI d'un bon niveau technique. D'ailleurs, plus de la moitié des entreprises répondantes sont actives dans le domaine des technologies numériques. Un quart des réponses proviennent d'entités de moins de dix personnes. Plus d'un tiers comptent entre onze et cent salariés. Rapprocher ces effectifs du nombre moyen de serveurs sous Linux installés (50 environ) montre l'ampleur de leur taux d'équipement. Un choix essentiellement fondé sur la sécurité du code Les serveurs sous Ubuntu servent à des usages classiques pour Linux : serveur Web, bases de données (majoritairement Oracle), FTP et serveur mail. La majorité des entreprises font tourner une à cinq applications "critiques" sur leurs serveurs sous Ubuntu. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elles jugent Ubuntu prêt pour une utilisation avec des applications critiques. Les utilisateurs fondent leur choix en priorité sur la sécurité du code et, juste après, sur la facilité et la qualité des mises à jour. Dans la perspective d'une virtualisation de leur environnement, les sondés choisissent en premier lieu VMware, puis Xen et, enfin, KVM. En revanche, ils sont une écrasante majorité à rejeter l'idée d'adopter une informatique en cloud, bien qu'ils la considèrent comme suffisamment mature pour y déployer des applications critiques.