4 cas de virtualisation des postes de travail par Vmware
A l'heure où la virtualisation des postes de travail débute en France, VWare communique sur quatre références nord américaines. Chaque déploiement concerne quelques centaines de postes. Intérêt : la réduction des coûts de support informatique grâce à la centralisation en salle serveurs des "images" des PC.
A l'occasion de son salon Vmworld 2009, Vmware communique sur les utilisateurs de sa solution de virtualisation de postes de travail, View (nouveau nom pour VDI ou Virtual Desktop Infrastructure).
L'éditeur annonce 1 million d'utilisateurs dans le monde répartis sur 7 000 sites. Côté entreprises ayant sauté le pas, Vmware parle de « Chefs de file de tous horizons : services financiers, santé, enseignement, fabrication, pharmaceutique, télécommunications et administration ».
La raison de cette adoption ? Les économies sur le coût total d'exploitation. Elles s'éleveraient à 600 $ par utilisateur sur 6 mois, selon Vmware, notamment par la réduction des coûts de support informatique (l'image du poste de travail est hébergée en salle informatique) et du nombre d'interruptions de service.
Schéma d'une infrastructure View de VMware. Les images des postes de travail sont gérées dans les serveurs centraux. Les "Linked clones" ou clônes liés, réduisent les besoins en stockage lorsque les postes de travail se ressemblent beaucoup
La banque Woodforest National Bank témoigne d'un déploiement encore relativement limité pour l'heure. « Nous avons déployé 600 postes de travail » déclare Phil Sinquefield, responsable des déploiements de la banque. Quels sont les avantages selon lui ? « Cette solution confère davantage de mobilité à nos utilisateurs tout en satisfaisant simplement à nos besoins de mise en conformité et de sécurité, notamment en restreignant l'accès aux données selon l'identité des utilisateurs et des périphériques utilisés. »
Devant le bon déroulement de cette première phase, « Nous devrions déployer en tout 6 000 postes d'ici les 18 mois à venir pour les salariés de nos quelques 700 succursales » conclut-il.
Cette optimisation de l'administration des postes de travail est aussi soulignée par Chris Renter, responsable de l'architecture informatique de Telus, un opérateur mobile canadien. « Nous avons centralisé la gestion de nos postes de travail, ce qui permet de mieux protéger nos ressources stratégiques tout en mettant à la disposition de notre équipe des environnements de travail personnalisés qu'ils peuvent utiliser où qu'ils soient. » Vmware n'indique pas cependant le nombre de postes déployés par Telus.
L'école Eanes Independent School District témoigne également. « View permet de distribuer et de gérer des environnements dynamiques rapidement et simplement pour que les étudiants et les membres de notre personnel disposent des outils informatiques dont ils ont besoin » affirme Kevin Schwartz, directeur informatique de l'école. Ce déploiement concerne a priori plusieurs centaines de postes de travail.
Le vendeur de logiciels SHI International Corporation a également recours à View mais dans ce cas, c'est pour ses cients. « Conscients du potentiel des postes de travail virtuels gérés, nous avons développé une offre qui tire parti de View et permet à nos clients d'utiliser un environnement de travail virtuel exhaustif pour un tarif mensuel fixe », déclare Bill Santos, Directeur Général des services de SHI.
Ces témoignages restant américains, vous pouvez retrouver les premiers témoignages d'entreprises françaises utilisant la virtualisation des postes de travail - dont View -
dans le numéro 7 de CIO.pdf, téléchargeable ici sur abonnement. Ces témoignages ont été présentés par leurs responsables lors de la conférence CIO organisée sur le thème de la virtualisation.
