3 COM : « Plus simple et moins coûteux que Cisco»
3 questions à Sébastien Brouté, consultant réseaux chez 3COM France
R&T : Quels sont les avantages de l'offre 3COM de communication unifiée pour les PME ? Sébastien Brouté : Nous avons crée une offre tout en un à destination des PME/PMI, de 5 à 250 postes. Le « 3COM Gigabit wireless unified switch 24 » est un commutateur gigabit 24 ports couplé à un gestionnaire de réseau sans fil. Par ses capacités PoE de pleine puissance (15,4W), il est capable d'alimenter des équipements au futur standard Wifi 802.11n et de supporter des postes IP aux larges écrans couleurs, forts consommateurs d'énergie. Il intègre de plus un contrôleur Wifi et des fonctionnalités avancées de sécurité. Il sécurise ainsi les réseaux filaires et sans fil (WPA2/AES, authentification 802.1x) et gère la Qos. Il détecte et neutralise les points d'accès pirates. Pour finir, ce commutateur s'administre en quelques clicks, de façon extrêmement simple. R&T : Cisco commercialise à priori une offre similaire, non ? S.B. : En apparence oui. Mais le Cisco Catalyst 3750G Integrated Wireless Lan Controller, sorti en juin dernier, n'est pas réellement un tout en un. Il est composé en fait d'un switch Cisco 3750 PoE et d'un contrôleur WLAN Airspace 4402. L'utilisateur a donc à faire face à deux interfaces de configuration différentes et deux adresses. Notre solution est de plus bien moins coûteuse. A notre connaissance, notre véritable concurrent pourrait être D-Link. Et encore, ils fonctionnent sur un modèle de licences, très différent du nôtre. R&T : Et si l'entreprise veut faire de la ToIP ? S.B. : L'application de ToIP se rajoute à traverse notre offre NBX (Network Branch Exchange). Elle intègre les fonctions sophistiquées des systèmes de téléphonie de grands comptes, mais sans en avoir leur coût et leur complexité. C'est une plate-forme ouverte qui se couple à tous types d'applications. Le VCX (Voice Core Exchange), notre outil de communications unifiées pour les grandes entreprises, va évoluer pour adresser plus spécifiquement les PME d'ici l'année prochaine. Propos recueillis par O.C.