Un utilisateur sur deux minimise les risques liés aux communications unifiées
Les utilisateurs informatiques en entreprises ne seraient pas conscients des réels risques de sécurité liés à l'utilisation des outils de communications unifiées. C'est ce qui ressort d'une étude de Dimension Data, réalisée auprès de 390 DSI, 524 utilisateurs informatiques en entreprises, à travers 13 pays d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Asie-Pacifique, du Moyen Orient et d'Afrique. Pour 52% des utilisateurs informatiques, les communications unifiées ne représentent pas plus de danger que toute autre technologie de l'information et de la communication (TIC). Près de 42% des DSI interrogés partagent cet avis. Toutefois, ces derniers sont davantage préoccupés par des outils moins maîtrisables tels que la messagerie instantanée, les applications mobiles et les PDA. «Pour les DSI, les applications de messagerie instantanée présentent le risque le plus élevé, un résultats qui s'explique probablement pas l'utilisation déjà très répandue au sein des entreprises d'applications de messagerie instantanée grand public», explique Gavin Hill, directeur du développement commercial du secteur des solutions de communications unifiées chez Dimension Data. En effet, l'étude révèle que 67% des sondés sont adeptes de la messagerie instantanée à domicile et sur leur lieu de travail. Parallèlement, seules 35% des entreprises proposent de façon formelle cette application comme outil professionnel. Même si des applications de messagerie instantanée dédiées au marché professionnel existent, les entreprises tolèrent l'utilisation de produits grand public dans leurs locaux. Or, «laisser les technologies de communications unifiées entre les mains d'utilisateurs qui n'ont pas conscience des enjeux de sécurité accroît les risques (...) qui pèsent sur le réseau de l'entreprise», souligne Gavin Hill. Réduire les menaces induites par l'utilisations d'outils de communications unifiées passe l'évangélisation et de formation des salariés à ces outils, «pour instaurer des règles de bonnes pratiques». Selon l'analyste, la mise en place d'un charte assurerait aux entreprises que les salariés mesurent les risques potentiels.