UMTS : L'UFC-Que choisir, un allié de circonstance pour Iliad
Malgré des rapports bien souvent difficiles, l'UFC-Que choisir et Iliad se retrouvent maintenant dans le même camp au sujet de la 4e licence UMTS. Indirectement, l'association soutient même le dossier de Free Mobile. Tout en regrettant que l'appel d'offres pour la licence 3G ait été aussi infructueux, l'UFC-Que choisir demande en effet dans un communiqué « à Christine Lagarde, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, de favoriser autant que possible son attribution, condition essentielle au bon fonctionnement du marché de la téléphonie mobile ». En effet, depuis le 31 juillet midi les candidatures sont closes et seule la maison mère de Free a déposé un dossier. Pour l'UFC-Que choisir, la raison est simple : les conditions financières (une licence à près de 620 M€ notamment) étaient de nature à en décourager plus d'un. Le gouvernement avait, il est vrai, choisi de maintenir le même ticket d'entrée qui s'était imposé aux trois opérateurs précédents (SFR, Bouygues Telecom et Orange) pour un principe d'égalité. Un « faux argument qui cache en réalité une protection des opérateurs en place (qui n'ont pas hésité à faire auprès de lui un chantage à l'emploi) au détriment des consommateurs » pour l'association. Au contraire, l'assouplissement des conditions permettrait au 4e opérateur d'être compétitif au plus vite ce qui amènerait une offre plus large aux consommateurs. D'autre part, l'UFC-Que choisir rappelle que les trois opérateurs historique ont, en leur temps, bénéficié d'avantages (licence GSM, terminaison d'appels...).