Test de la tablette iPad pour rénover la relation client chez Natixis
L'application « MyMediatheque » de l'établissement financier Natixis s'adresse aux ingénieurs commerciaux spécialisés dans les produits de gestion des flux de trésorerie. L'application fonctionne sur l'iPad. Elle est en phase de test.
L'établissement financier Natixis teste l'iPad d'Apple pour équiper ses forces de vente nomades. Sa nouvelle application baptisée « MyMediatheque », s'adresse aux ingénieurs commerciaux de la banque spécialisés en vente de produits de « Cash management ».
Ces derniers pourront utiliser la solution pour présenter leurs offres aux clients de Natixis, prendre des rendez-vous, rédiger des notes, gérer les documents et les transmettre. La solution est actuellement en phase de test. Elle est développée par Sogeti.
« Il y a un an et demi, une démarche similaire avait été initiée par un déploiement d'iPhone et de BlackBerry pour gérer les alertes et assurer le reporting des flux de trésorerie », expose Olivier Laborde, responsable du département marketing et innovation de Natixis. Il ajoute : « mais sur ces terminaux, la taille de l'écran ne donnait pas la possibilité de créer des services à destination de nos clients. C'est pourquoi nous nous sommes tournés vers des tablettes iPad ».
La démarche s'est déroulée en trois étapes. A partir d'éléments graphiques, une équipe a imaginé un mode de navigation intuitif pour les utilisateurs. L'application a ensuite été conçue avec un système de navigation en cohérence avec l'univers graphique de Natixis. Enfin, Sogeti a créé et intégré l'ensemble des composants logiciels (chargement, manipulation, affichage, annotations partagées...) nécessaires à la bonne utilisation de « MyMediatheque ».
En s'équipant de terminaux tactiles, l'établissement bancaire souhaite créer un univers qui revisite la relation client. La tablette est partagée et autorise l'interaction entre les ingénieurs commerciaux et leurs clients. Lorsque la phase de test sera achevée avec les trois iPad du projet pilote, les trente forces de vente qui interviennent au sein du département Cash management devraient bénéficier de ces outils. Le coût du projet est pour l'instant évalué entre 40 000 et 60 000 € précise Olivier Laborde.
Photo D.R.