Sécurité : Un Taverny pour les serveurs
C'est vrai, quoi. Chaque matin, une question me taraude : mais que deviendraient mes données si une bombe nucléaire tombait dans un rayon de 5 kilomètresà Qu'adviendrait-il de mon serveur de courrier si une horde d'uhlans ou de tatares venaient à couper les fils électriques de la centrale locale ? Et les tsunamis, qui donc pense aux tsunamis lorsque l'on installe une architecture client-serveur ? C'est que c'est catastrophique un tsunami !
Heureusement, il y a The Bunker. Ouvert depuis peu, ce coquet local britannique promet d'héberger tout système informatique en le garantissant " nuclear proof " : Filtres NBC *, raccordement 11 kV au réseau national britannique doublé d'une paire de groupes électrogènes aussi gros qu'un Hispano-Suiza d'AMX 30 (www.thebunker.net)à Cette " salle blanche " nouvelle manière possède des batteries d'accumulateurs pratiquement aussi importante qu'un mois entier de commandes chez Saft ou Raychem. Le blockhaus lui-même est ceint d'un échafaudage de chevaux de frise (modèle concertina " lame de rasoir " avec fibre optique de détection d'intrusion) et grillage sous tension pour protéger le périmètre (www.thebunker.net). Les représentants de commerce peuvent toujours frapper : porte anti-déflagrationà et quelques mètres de béton pour isoler les salles informatiques de tout danger extérieur. Ajoutons 3 mois d'autonomie de carburant (pour les groupes électrogènes, bien sur) et 48 heures de tenue de batterie. Une sacré pub pour le vendeur d'onduleurs local.
On ne précise pas si l'administrateur système est aussi bien choyé que les machines, mais s'il survit à la prochaine " der des ders ", il peut être certain de ne pas avoir perdu un octet.
Les gagnants de l'opération, ce sont les " commerciaux " de la RAFà ils ont tout de même réussi à refourguer sous l'étiquette " high tech " un pavillon de banlieue où, pour suspendre un tableau, il faut pour le moins un perforateur pneumatique ou une charge creuse.