Sephora : «Notre budget télécoms a sensiblement diminué»
Depuis 2003, Sephora confie son réseau informatique et télécoms à l'opérateur virtuel Vanco. Un choix qui lui a permis de maîtriser un peu plus son budget télécoms, et de développer ses applications métier.
R&T : Avant Vanco, qui gérait votre réseau ? Thomas Masurel, DSI de Sephora : Nous passions par MGN (Prosodie, ndlr), qui nous proposait une solution de dial-up à la demande, basée sur ISDN. Nous avions confié le réseau de notre siège social à France Télécom qui nous avait déployé des lignes spécialisées. Cette solution nous revenait relativement cher, compte tenu de nos besoins importants en connexions. Avec l'émergence des offres adsl, nous avons lancé un appel d'offre. Les plus gros opérateurs ont répondu présents, ainsi que Vanco, que nous ne connaissions pas à l'époque. Concernant nos communications nationales, Vanco s'est avéré être aussi compétitif que les opérateurs locaux. En revanche, pour les communications internationales cet opérateur est le plus intéressant. Nous avons basculé chez Vanco en 2003. Aujourd'hui, il relie 350 de nos magasins européens en adsl, et nos sites centraux avec du MPLS. R&T : Quelles étaient vos contraintes de déploiement ? T.M. : Il nous fallait une solution standard sur toute l'Europe. Surtout, elle devait être centralisée. De plus, nous avions besoin d'un partenaire capable d'aller n'importe où avec nous. Enfin la solution devait être évolutive. Pour Sephora, l'informatique doit être un avantage concurrentiel, et non un frein au développement. R&T : A quels problèmes avez-vous été confrontés ? T.M. : Au moment du déploiement lui-même, nous n'avons rencontré aucun problème. Sephora s'est développé par croissance externe. Les problèmes de déploiements étaient plutôt liés aux passifs des sociétés que nous avons racheté, en terme d'infrastructure. Si les lignes adsl tombent, le réseau ISDN prend le relais. Nous n'avons pas de visibilité financière sur ce point. Nous souhaitons donc basculer vers un mode forfaitisé pour ces coûts ISDN. R&T : Quels bénéfices tirez-vous du réseau de Vanco ? T.M. : Notre budget télécoms a sensiblement diminué. L'utilisation de l'adsl plutôt que l'ISDN nous a permis de réduire le coût de nos communications. Vanco s'est surtout démarqué sur les tarifs des communications vers et depuis l'étranger. Son réseau nous permet de passer par les opérateurs les plus compétitifs. De plus, nous bénéficions d'une connexion permanente ainsi que d'une garantie de qualité de service et de débit. Nous avons ainsi pu développer des applications métiers plus performantes.