Plastic Omnium dope ses performances en quittant Unix pour x86 et la virtualisation
Plastic Omnium a migré son ERP depuis une infrastructure Unix propriétaire (HP-UX ) vers des serveurs x86 virtualisés. Résultat, un gain de performances, une simplification des processus de provisioning et des procédures de sauvegarde, ainsi qu'une gestion unifiée du réseau.
En 2010, Plastic Omnium a souhaité remettre à niveau sa plate-forme SAP en la centralisant dans un data center. L'objectif était d'améliorer la redondance et d'accompagner un retour de la croissance alors jugé probable.
Plastic Omnium est un leader mondial des pièces de carrosserie et des systèmes à carburant pour l'automobile, ainsi qu'un leader mondial des conteneurs à déchets. Le groupe emploie 21 000 personnes dans 107 usines et 29 pays dans le monde.
L'infrastructure informatique existante était alors basée sur des serveurs propriétaires sous HP-UX. Principal inconvénient : le processus de provisionnement de nouveaux serveurs était long et complexe depuis l'achat jusqu'au déploiement en passant par les tests.
« Il fallait des plates-formes pour le test, la pré-production et la production. Elles devaient être basées sur des matériels strictement identiques, ce qui était contraignant lors de leur mise à niveau ou de leur migration », se souvient François Guyot, DSI corporate de Plastic Omnium.
La solution a consisté à faire converger l'évolution de SAP vers une plate-forme centralisée, en architecture x86, sous VMware, ce qui reviendrait à construire la base d'un cloud interne. Mais des doutes subsistaient : n'y aurait-il pas une perte de performance trop importante due à la couche de virtualisation ?
Des tests ont alors été réalisés afin d'évaluer l'impact de cette virtualisation. Sur un serveur x86 de 24 coeurs, les performances ont été mesurées à 26 630 SAPS, sans la virtualisation. Puis 24 machines virtuelles sous VMware ont été activées. Les performances sont descendues à 25 120 SAPS. L'écart de seulement 6 % a été jugé minime.
Performances : x86 a permis un gain de 20 à 50 %
Performances : x86 a permis un gain de 20 à 50 %
La migration vers la virtualisation a pu démarrer fin 2010 avec un premier système en production mi-2011. Et mi-2012, la majorité des serveurs SAP sous Unix avait migré vers x86.
La totalité des serveurs SAP sont désormais virtualisés, y compris les bases de données. Premier constat : une augmentation des performances de 20 à 50 % par rapport à l'ancienne infrastructure sous HP-UX. « Ce gain est attribué à l'adoption de serveurs plus récents dont les processeurs sont donc bien plus puissants », explique François Guyot.
D'autre part, le déploiement de nouveaux serveurs SAP peut désormais être réalisé en quelques jours, notamment parce qu'il n'y a plus de dépendance par rapport au matériel, pour les différents types de serveurs (test et développement, pré-production et production).
Les machines virtuelles et leurs bases de données peuvent en outre être sauvegardées dans leur intégralité, en s'assurant de leur cohérence.
Enfin, l'adoption de commutateurs virtuels Cisco Nexus 100Ov permet d'avoir de bout en bout des équipements homogènes, qu'ils soient physiques ou virtuels. A la clé, une gestion unifiée du réseau.
Plastic Omnium a témoigné à l'occasion de la convention annuelle de l'USF (association des Utilisateurs de SAP Francophones) à Dijon les 3 et 4 octobre 2012.
En savoir plus
- 8 octobre 2012 : Le Big Data cet inconnu, axe de la Convention USF 2012