Mille postes de travail virtualisés chez la communauté des communes de l'Aéroport du Bourget
Après un projet réussi de virtualisation des serveurs, la Communauté des Communes de l'Aéroport du Bourget a virtualisé un millier de PC sous View de VMware. Le projet vient de s'achever. A la clé, des interventions à distance et une réduction de la consommation électrique.
Réunissant le Bourget, Dugny et Drancy, la Communauté des Communes de l'Aéroport du Bourget met en commun moyens et compétences. Son système d'information est ainsi utilisé par un millier de collaborateurs répartis sur 4 sites (les 3 mairies ainsi que l'Office Public des HLM de la ville de Drancy), le tout géré par un datacenter situé à Drancy, qui héberge 27 serveurs. Afin de regrouper les infrastructures des 3 villes, David Larose, DSI de la Mairie de Drancy et leader de ce projet, a décidé fin 2006 d'expérimenter les solutions de virtualisation du marché. Le choix s'est finalement porté sur l'offre VMware, à l'époque sans véritable concurrence. De septembre à novembre 2008, la virtualisation des serveurs a permis de consolider les 27 serveurs existants sur un seul châssis de 10 lames de Dell, grâce à l'hyperviseur VMware ESX et à l'outil d'administration VMware Virtual Center. Virtualisation des postes et des applications Fort de ce succès, l'équipe informatique a donc décidé de virtualiser également, sous VMware View, les quelque 1000 postes de travail. Ce second projet s'est étalé de juin à début septembre 2009. Il a été mené par trois membres de l'équipe, avec l'aide de Dell en tant qu'intégrateur. L'architecture déployée met en oeuvre les technologies les plus récentes puisque les postes de travail utilisés sont des terminaux légers Wyse, les applications sont virtualisées via ThinApp de VMware. Les clônes liés sont employés afin de réduire l'encombrement côté stockage. En tout, 60 applications sont concernées. 2,2 gigawatts économisés sur trois ans Si l'on s'en tient au seul volet poste de travail, le gain en termes de consommation électrique est considérable. Sur trois ans, 2,2 gigawatts devraient ainsi être économisés Qui plus est, les techniciens ne sont plus obligés de prendre leur véhicule pour résoudre une panne. Leurs interventions s'effectuent désormais depuis leur console d'administration. A la clé, un gain de temps et une réduction drastique des émissions de CO2.