Le « hacker du siècle » sous les verrous
Monsieur Tony Blair, actuellement en visite chez Monsieur Bush George Junior, a décidément une police bien efficace. Ce qui ne manquera certainement pas d'impressionner son commensal. Car, une semaine à peine après l'arrestation à Londres du « plus grand espion logiciel de l'histoire de l'Internet et de l'Informatique réunis », après avoir fait avorter dans l'oeuf le plus grand « casse » jamais organisé contre une banque, voici que le Yard met la main sur le « World's biggest hacker » qui aurait pénétré les réseaux de la NASA et du Pentagone, et aurait causé un bon milliard de dollars de pertes au gouvernement américain. Et cette arrestation pourrait bien être suivie d'une extradition, en réponse à une demande du DoJ Fédéral. Le « super cracker »était, explique nos confrères de l'Evening Standard, à la recherche de preuves de l'existence des Extra-Terrestres, preuves qui, comme le sait tout bon observateur de la zone 51, auraient été occultées par le Gouvernement Fédéral Américain. Que le dénommé Gary McKinnon se soit montré efficace, les doutes sont peu permis au regard des charges qui pèsent contre lui. Mais que les « pertes » soient si importantes, voilà qui peut plonger les plus crédules dans un abîme de perplexité. Ce doivent être de ces dollars qui sont utilisés pour estimer les déficits liées aux virus Mydoom ou Bug de l'An 2000. Les évaporations financières auraient pu s'élever bien plus haut si, au lieu de petits bonshommes verdâtres, notre Mulder-McKinnon s'était intéressé à des secrets plus tangibles et plus sérieux. Par exemple, qui a commandité l'assassinat de John Kennedy et de Liberty Valence, qui a tourné le faux film du faux alunissage du faux astronaute Neil Armstrong, qui a donné la fameuse recette aux 11 herbes du meilleur poulet du Kentucky au colonel Harland Sanders, qui a cassé la « Liberty Bell » et le vase de Soisson...