L'informatique rend fou
Ce n'est pas la première fois qu'une étude médicale constate la dépendance pathologique de certaines personnes aux jeux informatiques. Cette fois, c'est au tour du CHU de la Charité, à Berlin, sous la direction du docteur Sabine Grüsser. Des tests en double aveugle, reposant sur un panel de personnes « saines » et d'autres « accros aux jeux vidéo » ont été pratiqués, notamment en projetant diverses images comprenant des scènes de jeux connus. Les ludo-dépendants ont immédiatement montré des réactions physiques et endocrines proches de celles constatées chez des narcodépendants et alcooliques. La Fraulein Doktor pourrait également s'attaquer à d'autres secteurs du domaine informatique. En engageant, par exemple, des études épidémiologiques mettant en valeur les capacités d'émission de dopamine, d'adrénaline et de sucs gastriques face à : - Un Korn Shell sous Unix (édition antérieure aux années 80) - Une console d'administration d'IDS - Un cahier de log de scanner de vulnérabilités - La liste de quarantaine d'un anti-spyware (ou anti-virus) - Un état de la bande passante du réseau d'entreprise le vendredi soir (ports 80 et 6881) - L'édition d'un fichier Autoexec.bat millésime Dos 2.10 sous edlin - L'édition d'un code source rédigé en Clipper Nantucket 86 (boucle « Do While .T. » sur une saisie de champ « password » avec « clause picture ») - La lecture d'un article de Jerry Pournelle période Byte, section « in Chaos Manor » - La présentation du premier « bug report » de Windows 1.0 (les 101 bugs connus) - Une édition collector de Jerusalem B, probablement le premier virus « important » Faut avouer que tout çà donne des palpitations...