Comment j'ai traqué ma copine avec un téléphone
Le titre du Guardian peut choquer. Il explique comment un service de géolocalisation par téléphone cellulaire peut être aisément converti en outil de flicage. De telles offres d'opérateurs sont avant tout destinées aux parents cherchant à situer en permanence leurs enfants sur le trajet de l'école, aux guides du Louvre escortant une armée de touristes japonais ou aux services d'ordre chargés de localiser avec précision un Ministre à protéger. En d'autres termes, des missions hautement humanitaires. Il n'existe pas vraiment de contre-mesure permettant de limiter les usages abusifs de ces nouveaux mouchards goniométriques. Certains professionnels des réseaux réclament de l'opérateur qu'il expédie un SMS de confirmation à périodes aléatoires, avec un intitulé prévenant l'usager de la mise en fonction du service. Une mesure inapplicable pour des enfants ou des Ministres, qui, les uns comme les autres, éteignent consciencieusement leurs portables durant les heures de travail. Pour ce qui concerne les touristes japonais et les constats d'adultère, c'est une autre histoire...