75% des voyageurs de la RATP couverts en 3G et 4G par SFR d'ici fin 2014
A l'occasion d'une conférence de presse organisée par la RATP et SFR, l'opérateur télécoms a officialisé le déploiement de la 3G et de la 4G dans le métro parisien. SFR couvrira 75% des voyageurs de la RATP d'ici fin 2014 et 100% fin 2015.
« 75% des voyageurs de la RATP seront couverts par SFR en 3G et 4G à la fin de l'année 2014 » affirment d'une même voix Pierre Mongin, Président-Directeur Général de la RATP et Stéphane Roussel, PDG par intérim de SFR, à l'occasion d'une conférence commune le 2 juillet 2012.
Il s'agit d'un enjeu crucial pour Pierre Mongin qui affirme que « la connectivité fait aussi partie du service transport ». Le but étant pour la RATP « d'éviter une rupture de contact entre la surface et le réseau souterrain » afin d'assurer « la meilleure qualité de service pour l'utilisateur ».
La connectivité en 3G et 4G ne sera pour l'instant disponible que via SFR, dans le cadre de cet accord qui offre à SFR « un avantage substantiel mais non exclusif » selon Pierre Mongin. Le PDG de la RATP ajoute que son réseau est « ouvert (...) afin d'accueillir sur les infrastructures déployées par la RATP les opérateurs qui le souhaitent ».
« L'opérateur SFR a été le plus rapide à prendre une décision » et a, selon Pierre Mongin, « une ambition de qualité de service plus forte que les autres ». Il ajoute que déployer le haut débit mobile dans le métro « est une vitrine technologique forte », le réseau RATP étant « le plus dense du monde ».
Dans un premier temps, la 3G sera mise en service le 1er octobre 2012 dans les stations de Châtelet et Gare de Lyon. Le déploiement de la 4G commencera en 2013, avec pour objectif de couvrir 100% des voyageurs de la RATP à la fin de l'année 2015. Cela concerne donc les lignes de métro ainsi que les RER A et B.
Les infrastructures passives, la fibre noire et les câbles, sont déployées(...)
Photo : Pierre Mongin - PDG de la RATP (D.R)
Les infrastructures passives, la fibre noire et les câbles, sont déployées par les filiales de la RATP Naxos et Telcité, ainsi que les infrastructures antennaires sur lesquelles se placent pour l'instant SFR, comme le déclare le PDG de la RATP.
Afin de donner l'accès à ses clients, SFR n'a donc plus qu'à déployer ses infrastructures actives. Si jamais d'autres opérateurs souhaitent utiliser le réseau de la RATP, Pierre Mongin affirme qu'ils « devront payer une redevance, de même hauteur que celle payée par SFR », le but étant bien sûr toujours selon Pierre Mongin de « signer des accords avec les autres opérateurs ».
Interrogés à de multiples reprises par les journalistes présents, Pierre Mongin et Stéphane Roussel ont refusé de dévoiler le coût du déploiement et de la redevance, parlant néanmoins de « tarifs raisonnables » pour les deux.
Le coût étant "raisonnable", il n'y aura « aucun impact pour l'usager et consommateur » affirme Stéphane Roussel, le but de SFR étant « d'offrir la meilleure qualité de service possible à ses clients ».